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La checklist culture : travaillez-vous dans une bonne culture organisationnelle ?

Écrit par Greg Kedenburg, psychologue I/O
Initialement publié par PSI Talent Management ou Cubiks, désormais Talogy

Le mot « culture » est utilisé si souvent dans les environnements de travail qu’il a donné lieu à d’innombrables définitions, interprétations et stigmates. Certains la considèrent comme un effort inutile (« Un salaire devrait suffire ! »), d’autres en ont une compréhension erronée et essaient de copier parfaitement la culture d’une autre entreprise, et beaucoup d’autres la considèrent comme si vague et énigmatique qu’ils ne savent tout simplement pas par où commencer.

La culture organisationnelle, réduite à ses éléments les plus fondamentaux, fait référence à l’atmosphère interne générale cultivée par une entreprise, et elle est souvent guidée par sa mission et ses valeurs. Cela peut englober des détails tels que la façon dont ils considèrent leurs salariés et où ils mettent l’accent sur leurs efforts de développement, et cela se reflète souvent dans leurs politiques et procédures. Parce que chaque organisation est différente, embrassant des valeurs et des croyances différentes, il est très rare que deux entreprises partagent des cultures identiques. Comme chaque entreprise a une culture différente, il peut être difficile de savoir si l’entreprise pour laquelle vous travaillez a une bonne culture.

Vous trouverez ci-dessous une check-list qui vous aidera à déterminer si votre entreprise a une bonne culture, ou non.

□ Avez-vous le sentiment d’avoir une opinion ?

Généralement, les entreprises dont la culture est très bien notée donnent à leurs salariés, quel que soit leur rang ou leur niveau, la possibilité de s’exprimer. Qu’il s’agisse d’obtenir leur avis sur une nouvelle politique ou de leur permettre d’exprimer leurs préoccupations sur un sujet, le fait de fournir une plateforme permettant aux salariés de s’exprimer leur donne plus de contrôle et contribue à orienter efficacement la politique de l’entreprise.

□ Avez-vous de l’autonomie dans votre poste ?

Tous les emplois ne se prêtent pas à l’indépendance, mais la majorité des postes, tous secteurs confondus, permettent au moins un certain degré d’autonomie dans la prise de décision. Peut-on compter sur vous pour faire le bon choix lorsque des questions ou des problèmes se posent ? Les entreprises qui encouragent les superviseurs à donner à leurs subordonnés les moyens de prendre des décisions dans le cadre de leurs postes constatent que l’amélioration du moral et de la productivité est un sous-produit de leur engagement en faveur d’une bonne culture.

□ La communication de l’entreprise est-elle claire et transparente ?

Les entreprises qui s’attachent à créer une bonne culture mettent un point d’honneur à communiquer toutes les décisions d’une manière facilement compréhensible et aussi transparente que possible. Cela montre qu’ils se soucient suffisamment de leurs salariés pour expliquer en détail le raisonnement et la raison d’être d’une décision et ne pas laisser dans l’ignorance des personnes qui n’ont peut-être pas « besoin de savoir ».

□ Est-ce que vous et vos salariés êtes valorisés ?

Certaines entreprises se surpassent en matière d’appréciation des salariés, comme Google, qui offre de la nourriture gratuite et applique la politique « amenez votre chien au travail », mais une organisation n’a pas besoin de se ruiner pour montrer à ses salariés qu’elle tient à eux. Des avantages sociaux comme l’offre d’horaires flexibles ou de télétravail, les réductions pour les salariés, et même des choses basiques comme une soirée pizza, peuvent faire la différence. La valeur n’est pas nécessairement dans ce que l’entreprise offre, mais le simple fait qu’elle offre quelque chose peut montrer qu’elle se soucie des autres.

□ Les politiques sont-elles uniformément appliquées ?

Les entreprises qui prennent des décisions ou des mandats et ne les renforcent que de manière sélective font comprendre à leurs salariés qu’ils ne sont pas tous égaux. Lorsqu’une personne occupant une position de leadership ne respecte pas les règles, une entreprise soucieuse de promouvoir une bonne culture interviendra pour montrer qu’aucun traitement spécial n’est autorisé ; tout le monde est dans le même bateau et doit se conformer aux mêmes directives.

□ Les leaders mettent-ils en pratique ce qu’ils prêchent ?

Dans le même ordre d’idées, les cultures organisationnelles médiocres accueillent souvent un leadership hypocrite ou peu sincère. Si une personne en poste de pouvoir encourage ou exige de ses subordonnés qu’ils adhèrent à un certain process ou à une certaine règle, elle donne le ton de la situation en agissant comme un modèle en s’efforçant de le faire elle-même, ou en donnant le mauvais exemple en ignorant ses propres conseils. Une bonne culture favorise un comportement similaire au vôtre.

□ L’apprentissage et le développement sont-ils encouragés ?

Les entreprises dotées d’une bonne culture reconnaissent que leurs salariés sont leur atout le plus précieux et, à ce titre, elles consacrent des ressources à la promotion des possibilités de développement de cet atout. Encourager les salariés à élargir leurs connaissances et leurs compétences dans des domaines liés au travail témoigne d’un engagement et d’une appréciation des contributions de leurs salariés.

□ L’organisation est-elle flexible ?

Ce dernier élément est peut-être le plus important. Si une entreprise prend une décision ou teste une nouvelle politique, elle doit être prête à faire face aux résultats de cette action. Personne n’est parfait, le leadership senior d’une organisation ne faisant pas exception, et lorsque les décideurs d’une entreprise refusent de reconnaître leurs erreurs et d’étudier des solutions alternatives, ils ne font que se tirer une balle dans le pied. En restant ouvert à la possibilité qu’ils puissent avoir tort, vous faites preuve d’humilité, ce qui peut vous aider, en tant que salarié, à établir des relations avec eux. La flexibilité et la capacité d’adaptation aux circonstances changeantes sont ce qui permet aux leaders du secteur de rester à l’avant-garde. Ceux qui sont têtus et obstinés sont destinés à faiblir et à disparaître avec le temps.

Cette check-list contient certains des moyens les plus évidents de déterminer si l’entreprise pour laquelle vous travaillez entretient une bonne culture. Elle n’inclut pas tous les signes potentiels, et le fait de comprendre qu’il existe différentes façons de promouvoir un niveau élevé de culture organisationnelle signifie que certaines méthodes peuvent ne pas figurer sur cette liste. Prenez le temps d’être très attentif aux politiques et aux pratiques qui vous entourent. Vous remarquerez peut-être qu’il est possible d’améliorer la culture et de rendre votre travail plus agréable pour vous et pour les autres.

Recrutement pour la cohérence culturelle

Ce que vous devez savoir pour commencer

Les organisations se tournent de plus en plus vers le concept de « culture adaptée » pour un recrutement et une embauche réussis. S’assurer que les nouvelles recrues ont des valeurs et des convictions qui s’alignent sur celles de la culture organisationnelle existante peut être encore plus important que les compétences, les qualifications et l’expérience lorsqu’il s’agit de décisions de recrutement réussies.

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